Entre 1998 et 2000, j'ai vécu deux années dans l'ouest Canadien, à Vancouver. Cela a été suffisant pour attraper le "virus" de l'or qui a une forte tendance à vous contaminer là-bas. Un virus qui m'a littéralement collé depuis à l'actualité des matières premières, plus précisément au secteur des métaux précieux. Vancouver est la place financière des explorateurs mondiaux en Or et en Argent. Toronto est la ville où sont rassemblées la plupart des compagnies minières canadiennes qui dominent largement le marché des exploitations minières dans le monde.
Le Canada est très attaché à la valorisation des ressources, pour des raisons historiques avec la fameuse ruée vers l'or dans l'ouest du pays à la fin du XIXème siècle grâce à la richesse du sous-sol de Colombie Britannique et de l'Ontario. Saviez-vous par exemple que l'une des mines les plus productives d'or dans le monde se situe à Red Lake, dans le grand nord de l'Ontario, et qu'en 1936, au début de l'aviation, l'activité de l'aéroport de Red Lake était plus intense que celle des aéroports d'Atlanta, de Chicago, de New York, de Paris, de Londres ou de Toronto ?
Le secteur minier est pour le moment laissé de côté par les investisseurs en Europe, pour des raisons de contexte économique non favorable depuis 2008, mais aussi pour des raisons de taille du marché. C'est un secteur minuscule: la capitalisation boursière des sociétés minières ne représente même pas la moitié de la capitalisation de Microsoft !
Les mines n'ont pas bonne presse: Impact environnemental, impact sur les populations locales... Liens avec l'économie grise et le blanchiment d'argent...
Les entreprises sont aujourd'hui confrontées à des enjeux liés à l'amélioration des conditions d'exploitation, elles y font face, dans un contexte d'épuisement des ressources.
Mais l'or reste la valeur refuge. Il devrait regagner un rôle monétaire majeur dans un contexte de dérive des politiques monétaires des banques centrales.
Les banques centrales ont injecté des sommes considérables sur les marchés et se sont engagées dans des augmentations de leurs bilans de manière très significative pour limiter les effets des crises successives (crise financière en 2008, crise de la dette européenne, crise du Covid-19 aujourd'hui).
Ce que l'on sait moins c'est que pendant qu'elles agissent sur les taux et sur les rachats de dettes, les banques centrales accompagnent ces interventions d'un achat progressif et important d'or. La banque centrale chinoise est la plus active depuis 2008 dans ce mouvement, la banque centrale russe a augmenté ses réserves aussi de manière significative.
Paradoxalement, le secteur est totalement délaissé par les grands fonds d'investissement. Les fonds spécialisés du secteur ont d'ailleurs pour la plupart tous disparus. Par rapport au dernier Bull Market sur les minières (entre 2000 et 2010), les acteurs ont déserté, "rincés" par la dernière phase déflationniste des matières premières... qui a éliminé quasiment tous les acteurs financiers du secteur.
Face à cette absence d'informations et d'acteurs dans le secteur, j'ai décidé depuis un an de me lancer dans l'édition d'une lettre d'information justement destiné à l'actualité des compagnies minières Or et Argent. Le timing d'investissement dans ce secteur est MAINTENANT, et plus que jamais les minières méritent un nouvel examen approfondi.
Comment les mines vont elles bénéficier de ce grand retour du marché haussier de l'Or et de l'Argent ? Quels sont les acteurs qui vont réellement bénéficier de ce retour au tangible ? Quelles sont les sociétés prometteuses en terme d'exploration, en terme de gestion des ressources, d'actions environnementales ou d'engagement pour les populations locales ?
Le cash-flow généré par les compagnies minières est en train d'ailleurs de dépasser pour la première fois celui généré par les entreprises du secteur technologique, alors même que la valorisation de ces minières est 10, parfois 50 fois moins importante que stars du Nasdaq. C'est le moment de fouiller à nouveau ce secteur qui recèle plein d'opportunités.
J'espère ainsi pouvoir contribuer à l'approfondissement d'un secteur qui représente aujourd'hui le prochain relai de croissance.
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