En regardant les statistiques sur les défaillances d’entreprises, nous constatons qu’elles n’explosent pas. Au contraire, elles diminuent. Moins d’entreprises ont fait faillite lors la crise sanitaire que pendant une année normale. C'est le cas aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. En juin, l'explication était simple : grâce aux plans de relance des gouvernements, même les entreprises qui auraient dû faire faillite ont réussi à survivre. À l’époque, de nombreuses études, dont celle de McKinsey, prévoyaient que 40% des entreprises européenne feraient faillite sous 12 mois après l’arrêt des aides. Les injections de liquidités se succèdent, mais la crise n’arrive toujours pas. Cela dit, nous sommes conscients qu’un arrêt des aides provoquerait un cataclysme économique. Les aides des États s’arrêteront-elles un jour ? Si cette crise n’arrivait jamais, quelles seraient les conséquences ? À quoi ressemblerait un monde économique immortel ? Finirons-nous tous pauvres avec une monnaie sans valeur ? L’État va-t-il devoir inventer un autre moyen de ponctionner sa population pour faire payer la crise ? Quelle réforme économique majeure pourrait laisser augurer un avenir meilleur pour notre économie ?
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