Les modèles économétriques prévoyaient une baisse de l'inflation en juillet 2022 et pas (ou très peu) de récession. 

Didier Darcet a créé son propre modèle économétrique pour revoir ces hypothèses, et il n'est pas arrivé aux mêmes résultats. De nombreux modèles utilisent le théorème du cost share (part de l'énergie primaire dans le PNB). Dans les pays développés, ce coût n'est pas très élevé et les économistes ont tendance à minimiser les conséquences, en cas d'augmentation. Or, toute activité est conditionnée aux énergies disponibles (pétrole, gaz, charbon...). S'il n'y a pas d'énergie, il n'y a pas de PIB. Penser que l'énergie est négligeable est absurde.

La plupart de ces modèles raisonnent également avec la notion d'élasticité (si on augmente un peu les prix, cela réduira un peu la demande. Si on augmente un peu les prix, cela permet de récupérer quelques parts de marché). Or, s'il y a un manque en volume, il n'y a pas d'ajustement possible par les prix et la notion d'élasticité perd tout son sens. 

En Europe, nous allons traverser une période de manque d'énergie, ce qui entraînera une chute du PNB et donc une récession. C'est inévitable. 

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