C’était le chiffre que tout le monde attendait depuis des jours; il est tombé en début d’après-midi, mercredi. Aux Etats-Unis, l’indice des prix à la consommation (CPI) a progressé de 0,5% en janvier par rapport à décembre. Les analystes tablaient sur une hausse de 0,4%. C’est la plus forte hausse depuis septembre. En rythme annuel, la hausse est de 1,8%, contre 1,7% attendue par les analystes.

Alors que Jérôme Powell vient de s'installer à la tête de la Fed, c’est bien ce scénario d’une inflation haussière que les marchés redoutaient le plus. Il y a une douzaine de jours, la hausse des salaires pour le mois de décembre avait fait craindre une accélération de l’inflation et, par conséquent, une remontée précipitée des taux directeurs par la Réserve fédérale américaine et la fin de l’argent à bas prix. Cette incertitude pèse à la fois sur le marché obligataire et sur les marchés d'actions.

Au chiffre de l'inflation, s'est ajouté mercredi celui décevant des ventes au détail (-0,3%). A la surprise des analystes, les consommateurs américains ont été frileux en janvier.  

Les premières réactions des places financières ne se sont pas fait attendre. Les bourses européennes qui avaient passé la matinée en vert ont viré rapidement au rouge avant de revenir au vert, confirmant un état de forte volatilité. Wall Street a aussi ouvert en rouge.

Le prix de l'or, traditionnellement considéré comme une couverture contre le risque inflationniste, a augmenté pour atteindre 1 355,08 $, son plus haut niveau depuis le 26 janvier. Le prix de l'argent a touché 16,98 $, son plus haut niveau sur une semaine.

 

Source orginale : Letemps.ch

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