La Russie veut détruire les infrastructures  de production d’énergie ukrainiennes. C’est un coup dur pour l’Ukraine, qui a un besoin vital d’énergie, mais aussi pour l’Union Européenne. L’Ukraine a un besoin immédiat de 2 milliards de m3 de gaz ainsi que d’électricité, au moment où l’Europe envisage des coupures de courant.

De ce point de vue, la Russie a plutôt la main haute sur le conflit puisque son territoire n’est globalement pas en danger. Bien sûr, ces considérations donnent le vertige, car la menace nucléaire plane au-dessus de ce conflit. La situation n’a jamais été aussi tendue depuis la fin de la guerre froide.

La Russie est en pleine restructuration économique et remodèle ses alliances avec des pays que le conflit ne gêne pas plus que ça : Chine, Inde, Iran ... 

L'Union européenne se présente un peu plus comme la zone économique sacrifiable au fil des mois. En s'empêchant d'acheter de l'énergie à la Russie, l'UE est contrainte de s'en procurer en Inde ou en Chine, qui s'approvisionnent en Russie.

Quant aux États-Unis, il y a une crainte concernant la récession. Vont-ils réussir leur soft-landing ? Monter les taux suffisamment pour faire baisser la croissance et l'inflation sans rentrer en récession ?

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