Par Adam Hamilton
Malgré une année 2013 difficile pour l’argent, l’intérêt des investisseurs demeure fort. Cela s’est manifesté par une demande mondiale robuste pour l’argent physique, due notamment à ses bas prix. La force cachée de l’argent fut aussi évidente sur le SLV, le principal ETF sur l’argent, qui est resté solide malgré la forte baisse du prix du métal. Cette divergence haussière sur le SLV révèle une demande latente d’investissement dans l’argent sur le point d’exploser.
S’il y a une année qui aurait pu éloigner les investisseurs de l’argent, c'était bien 2013. Le métal a chuté de 35,6%, soit sa pire performance annuelle en 32 ans. Comme les Bourses se sont enflammées, grâce à l’impression monétaire gigantesque de la Fed, les capitaux ont fui les investissements alternatifs, comme les métaux précieux, et donc leur prix s’est effondré. L’argent a été laissé pour mort, ce qui ne fit que renforcer les convictions des quelques contrariens restants.
Les investisseurs ont toujours recherché la performance, et ils aiment bien se joindre à la foule de ceux qui achètent des actifs sur-évalués qui se sont déjà appréciés fortement. Cela résume parfaitement la montée étonnante des Bourses en 2013. Le corollaire à ceci est que les investisseurs n’aiment pas la sous-performance et s’en éloignent rapidement. Avec l’argent qui a eu une performance de 65% inférieure au S&P 500, on se demande pourquoi il y a encore des investisseurs dans l’argent...
Pourtant, les investisseurs qui ont choisi de détenir de l’argent sous la forme du SLV, le principal ETF, n’ont pas abandonné leurs parts. L’argent physique détenu par les actionnaires du SLV iShares Silver Trust n’a diminué que d’un petit 1,3% l’an passé. Cela frôle le miracle, si vous y réfléchissez bien. Les investisseurs qui pouvaient facilement se défaire de leur argent pour obtenir du capital à investir ailleurs ont choisi, pour la plupart, de conserver le métal qui était en chute.
Si quelqu’un avait prédit, il y a un an, que les stocks du SLV ne diminueraient que de 1,3% pendant que le cours de l’argent plongerait de 35,6%, il aurait été la risée des analystes. Cette notion est absurde. La pire année pour le SLV a été 2011, quand il baissa de 12% au moment où l’argent perdait 10,2%. La divergence haussière sur le SLV, l’année dernière, a donc été vraiment extraordinaire.
Lancé en avril 2006, SLV est un ETF Tracker conçu pour suivre à la trace le prix de l’argent. Cette mission ne peut être accomplie que si les différentiels d’offre et de demande entre les actions SLV et l’argent lui-même peuvent être équilibrées.
Le SLV ne peut fonctionner que si les capitaux boursiers peuvent s’en servir comme conduit pour entrer et sortir de la possession physique d’argent. Le prix du SLV se découplerait rapidement de celui de l’argent si ces flux étaient entravés.
Quand les investisseurs achètent du SLV à un rythme plus rapide que les achats d’argent, le prix du SLV monte plus vite que celui de l’argent. Si cela se poursuivait, le SLV ne pourrait plus répliquer correctement le prix du métal. Alors ils émettent de nouvelles actions pour augmenter l’offre, afin de faire face à la forte demande. Ils utilisent les recettes de ces ventes pour acheter plus d’argent physique, augmentant ainsi les inventaires du SLV. Ce processus amène du capital directement dans l’argent.
Mais le SLV fait face à différentes pressions vendeuses quand les actions SLV se vendent plus rapidement que l’argent lui même. Si le prix du SLV baisse plus vite que celui de l’argent, cela menace de découpler les deux vers le bas. Ils doivent alors agir pour contre-balancer cette offre excédentaire, et ils achètent eux-mêmes des actions SLV. Pour obtenir les capitaux nécessaires, ils doivent vendre un peu des réserves d’argent du SLV. Donc le capital sort aussi de l’argent physique via l'ETF SLV.
Étant donné le mouvement du prix de l’argent, l’an passé, on se serait attendu à ce que les actionnaires du SLV se bousculent vers la sortie. Le SLV aurait dû faire face à différentes pressions vendeuses similaires à celles de son grand frère dans l’or, le GLD, le principal ETF sur l’or. Mais il est resté incroyablement fort. Ce premier graphique superpose le prix du SLV et celui de l’argent, ces dernières années. Les implications de cette importante divergence sur le SLV sont extrêmement haussières.
Les dépositaires du SLV publient chaque jour le total de leur stock d’argent. Ce total, étalé dans le temps, fournit un baromètre sans prix sur le sentiment des traders à propos de l’argent. Quand ils sentent que l’argent va monter, ils achètent des actions SLV de manière agressive et, ainsi, les capitaux entrent en masse à cause de cette pression acheteuse. Le contraire arrive lorsqu’ils sentent que l’argent va baisser : les capitaux fuient et les stocks du SLV se réduisent à cause de la forte pression vendeuse.
Mais cela n’est pas arrivé l’an dernier. Pour se mettre dans le contexte, commençons par les records parallèles de l’argent et des stocks du SLV en avril 2011. L’argent a toujours constitué un terrain de jeux extrêmement volatile pour les spéculateurs. Quand l’argent s’envole, sa trajectoire peut étourdir. Etant donné que c'est un petit marché par rapport aux autres, il ne faut pas beaucoup de capitaux externes pour catapulter le prix de l’argent vers le haut. Comme au début de 2011.
À la fin du mois d'avril de cette année, l’argent s’était envolé de 57,1% en un an. Comme je l'ai averti pendant cette hausse parabolique, il y avait trop d’euphorie au sujet de l’argent et il était extrêmement sur-acheté. Mais sa force incroyable venait des actualités financières de la presse grand public qui attiraient beaucoup de capitaux boursiers. La pression acheteuse résultante à pousser le stock d’argent à un niveau record, 336,2 millions d’onces, vers la fin du mois.
Mais l’argent avait besoin d’une correction après avoir grimpé autant et si vite, et c'est ce qui arriva avec un de ses infâmes quasi-crash. En moins de deux mois, l’argent chuta de 30,8%, provoquant une panique chez les traders. Ils fuirent le SLV plus vite que l’argent lui-même se vendait, faisant baisser les stocks du SLV de 16,6% en peu de temps. Ce bas de 305,5 millions d’onces, qui a suivi cette hausse parabolique des stocks d’argent, est très important.
Il a formé un plancher pour les stocks du SLV qui a tenu lors de la forte consolidation de l’argent pour le reste de 2011 et 2012, avant que la vente insensée et anormale de 2013 n'arrive. Tandis que l’argent tombait dans une nouvelle phase de correction, fin 2011 et milieu 2012, les stocks du SLV ne descendaient jamais sous le niveau support de 307 millions d’onces. Les traders conservèrent leurs actions SLV malgré la longue correction de l’argent, même avant l’anomalie de 2013.
Étant très en avance, l’an passé, sur l’argent, les stocks de SLV ont dépassé le niveau de résistance, proche de 321 millions d’onces. Les traders vendaient leurs actions SLV plus lentement que l’argent se vendait, forçant l'ETF à émettre des actions pour maintenir le tracking. Ce qui garda le prix du SLV aligné sur celui de l’argent qui baissait, et les capitaux générés par le SLV retournèrent dans l’argent physique. Les traders conservaient leurs certificats.
Fin 2012, les stocks du SLV, à 324,2 millions d’onces, étaient à leur plus haut niveau depuis la fin de la correction de l’argent qui avait suivi la hausse parabolique, au milieu de l'année 2011. Et alors, à la mi-janvier 2013, les stocks du SLV ont grimpé de 18,4 millions d’onces en un seul jour, avec une énorme pression acheteuse! Cet achat valait $579 million aux prix de l’argent à ce moment là, alors ce ne pouvait être qu’un hedge fund, car des achats de telles quantités sont très rares.
Depuis le mois de la création du SLV, quand il explosait à partir de rien, les hausses en un seul jour de plus de 5% ont été extrêmement rares. Il n’y en a eu que quatre en 1917 jours de trading! Et ce dernier, il y a près d’un an, a fait remonter les stocks du SLV à 345,1 million d’onces. Cette grosse prise de position propulsa le SLV bien au-dessus de son niveau de résistance sur plusieurs années et fournit un coussin pour absorber une bonne partie des ventes à venir.
Ainsi, le SLV a eu assez de pressions acheteuses au premier trimestre 2013 pour faire monter ses stocks de 6,1%, même si le prix de l’argent a glissé de 6,5%. Le deuxième trimestre fut radicalement pire, alors que la vente épique de l’or, initiée par une cassure technique et l’hystérie au sujet du ralentissement du QE 3, ont fait baisser l’argent brutalement de 30,7%. Malgré cela, les stocks du SLV sont restés relativement solides, ne diminuant que de 7,5% durant ce trimestre horrible.
Les investisseurs en Bourse n’achetaient évidemment pas de SLV pendant que l’argent était en chute libre, mais ils ne vendaient pas cet ETF à un rythme plus rapide que l’argent se vendait. Alors la ponction totale des lingots du SLV fut beaucoup plus faible que ce à quoi l’on se serait attendu, compte tenu de son interaction historique avec les ventes d’argent. Pour vraiment démontrer combien la résistance des stocks du SLV fut extraordinaire, les stocks de l’ETF de l’or GLD, ont plongé de 20,6% durant ce trimestre!
Ensuite, au troisième trimestre, l’argent a effectué un léger rallye, léger pour l’argent, en grimpant de 10,6%. Par contre, les stocks du SLV augmentèrent rapidement, de 7,3% sur la même période. Mais ce qui est étrange est que la grosse partie de ces achats ont été effectués en juillet avant que l’argent ne débute vraiment son rallye! Les stocks du SLV ont augmenté de 5,2%, ce mois-ci, même si l’argent n’avait monté que de 1,1%. Les investisseurs sont restés fortement intéressés par l’argent.
L’or représente la principale bougie d’allumage de l’argent, étant responsable de plus de 92% des mouvements journaliers de l’argent de ce marché haussier séculaire, comme je l’ai expliqué il y a quelques semaines. L’or vient juste de vivre son pire trimestre en 93 ans, depuis 1920! Et l’argent, également, a vécu les mêmes extrêmes. Mais, même pendant ce carnage jamais vu auparavant, les traders étaient toujours prêts à replonger dans le SLV au moindre signe de vie de l’argent.
L’or a entraîné l’argent à la baisse au quatrième trimestre, qui plongea de 10,1%. Et, pendant que le SLV a expérimenté différentes pressions vendeuses dans cet environnement hyper-baissier, ses stocks ne déclinèrent que de 6,3%. Une bien meilleure performance que le GLD, dont les stocks déclinèrent de 11,9% sur la même période. En 2013, les stocks du SLV ont peu décliné. La magnitude de cette anomalie est étonnante, et elle s’apprécie encore mieux dans un contexte plus large.
Le graphique suivant nous montre les stocks du SLV, l’argent, les stocks du GLD et l’or, indexés à partir de leurs pics respectifs des années récentes. Une valeur de 100 est assignée à chacun de ces pics, et les actions subséquentes en découlent en pourcentage. Le résultat nous donne des informations indexées parfaitement comparables et qui nous montrent comme la divergence haussière sur le SLV fut extraordinaire, l’an dernier. Le fait que cela ce soit produit est encore incroyable.
Avant 2013, les marchés des métaux précieux étaient normaux. L’or et l’argent se consolidaient à une certaine hauteur après quelques hausses majeures en 2011, et les stocks du SLV et du GLD étaient stables, à des niveaux presque record. Les métaux précieux étaient considérés en tant que classe d’actifs essentielle pour la diversification de portefeuille, comme ils l’ont été de toute l’histoire. L’or et l’argent ont débuté 2013 proches de $1,675 et $30, près de leurs moyennes mobiles sur 18 mois.
Mais la tempête arriva. Les Bourses américaines se mirent littéralement à léviter au tout début de l’année, passant d’un record à un autre. Tout cela parce que la Réserve fédérale de Ben Bernanke faisait des heures supplémentaires pour convaincre les traders qu’elle augmenterait son impression monétaire sans précédent, si nécessaire, pour pallier à toute faiblesse économique. Les traders ont compris que cela constituait un plancher sur lequel s’appuieraient les prix des actions.
Alors, petit à petit, ils oublièrent la diversification et commencèrent à mettre tous leurs oeufs dans le même panier. Ils se débarassèrent des investissements alternatifs, incluant l’or, ce qui se manifesta par une forte pression vendeuse sur le GLD. En termes indexés ci-dessus, cet exode massif du GLD est à couper le souffle! Vu que les actions GLD se vendaient plus rapidement que l’or, ses dépositaires devaient vendre du métal pour contre-balancer cette offre excédentaire.
Cette nouvelle offre d’or provenant des liquidations de GLD était plus grande que la croissance de la demande mondiale, alors le prix de l’or se mit à descendre. Et avec les Bourses américaines encore en ébullition et attirant de plus en plus de capitaux, cette dynamique commença à se nourrir d’elle-même. Plus l’or se vendait, moins les investisseurs voulaient en posséder via le GLD. Et plus ils vendaient d'actions GLD, plus l’or descendait. Un cercle vicieux à rendre fou.
Comme les investisseurs abandonnaient le GLD et que l’or plongeait, l’argent fut entraîné à la baisse avec lui. Mais, de manière surprenante, l’argent démontra une bonne force relative. Son prix ne refléta le déclin de l’or que par 1,27 : 1. Dans les récentes corrections majeures de l’or, l’argent déclinait souvent de 2 : 1, donc on pourrait dire que l’argent a démontré plus de résistance qu’attendu. Et une raison importante à cela est que le SLV n’a pas eu à saigner ses stocks.
La divergence entre la ligne SLV ci-dessus et tout le reste est majeure. En plein milieu du pire environnement pour les métaux précieux depuis près d’un siècle, les investisseurs américains ont choisi en grand nombre de conserver leurs actions SLV. Et ils furent assez rapides pour en acheter d’autres quelques jours à peine après que l’argent eut commencé à rebondir au milieu de l’année. Cela révèle un grand intérêt latent pour les investissements dans l’argent, même chez les investisseurs boursiers, ce qui est étonnant.
Si les investisseurs boursiers n’ont pas envie de se délester de leurs actions SLV quand l’argent est en chute, et qu’ils achètent aussitôt que l’argent arrête de descendre, combien voudront-ils en acheter de plus lorsque l’argent commencera un nouveau rallye? Cet intérêt latent des investisseurs, surtout ceux qui ont délaissé le GLD et ont plombé l’or, constitue un sentiment extrêmement haussier pour l’argent.
Pour des raisons expliquées à plusieurs reprises ces dernières semaines, l’or et, donc, l’argent, sont sur le point d’entamer de nouvelles montées gigantesques, pour revenir à une moyenne. Après sa résistance incroyable en 2013 par rapport à l’or, l’argent a convergé sur de multiples zones séculaires majeures de support à partir desquelles les poussées majeures de ce marché haussier se sont faites. Et les spéculateurs américains sur les futures ont récemment établi des positions short à des niveaux record.
Cela garantit des achats à court terme à mesure que les futures d’argent, avec hyper-levier, qui expireront bientôt, seront couverts. Cette divergence haussière sur le SLV est la cerise sur le gâteau de l’argent. Si les investisseurs boursiers étaient prêts à conserver leur exposition sur l’argent via le SLV lors du massacre de 2013, ils se tiendront prêts à sauter dans le train de l’argent aussitôt qu’il montrera des signes de rallye. Et il y a beaucoup de place pour de gros achats de SLV.
Mon dernier graphique montre la valeur des stocks du SLV, les onces qu’il possède, multipliées par le prix de l’argent : la capitalisation boursière du SLV. Même si les stocks du SLV sont restés stables en 2013, la chute du prix de l’argent a entraîné la valeur de l’argent que le SLV détient à des bas extrêmes. Cela signifie qu'il ne faudra pas beaucoup de capital boursier dans l’argent via le SLV pour catapulter le métal à la hausse.
Du pic de l’argent, en avril 2011, à son creux de juin 2013, la quantité de capital boursier investi dans l’argent via le SLV a plongé de 65,8%! Il a glissé sous les $6 milliards, fin juin, et n’est pas beaucoup plus élevé aujourd’hui. Comme tous les investisseurs boursiers le savent, la capitalisation boursière constitue un des facteurs les plus importants qui influencent les gains potentiels futurs. Plus la capitalisation boursière d’une compagnie ou d’un ETF est faible, plus l’impact de nouveaux capitaux peut affecter les prix à la hausse.
Fin 2013, les stocks du SLV valaient moins de $6,3 milliards. Ceci est très, très peu en comparaison aux océans de capitaux boursiers. L’indice boursier S&P 500, qui couvre une large part du marché boursier, avait une capitalisation boursière de $17,230.8 milliards à ce moment là. Alors, mesuré en SLV, les investisseurs boursiers ont une exposition à l’argent de 0,037% aujourd’hui! Si on retourne à avril 2011, la dernière fois où l’argent était en vogue, ce ratio SLV/S&P 500, qui en dit beaucoup, était trois fois plus élevé, à 0,135%.
La capitalisation boursière de $6,3 milliards du SLV est si minuscule que seulement 56 des compagnies qui composent le S&P 500 en ont une plus petite. Dans les marchés boursiers, $6 milliards, ce n’est rien, c’est insignifiant. Qu’arrivera-t-il aux stocks du SLV si seulement un ou deux milliards de dollars de capitaux achètent des actions SLV, avec l’argent en hausse? Même de faibles pressions acheteuses forceraient le SLV à acheter beaucoup d’argent physique.
L’argent a toujours attiré parce que son prix remonte très vite quand les investisseurs reviennent. Cela est dû à la petite taille de son marché. Comme l’argent remontera et que l’intérêt des investisseurs et le flot de capitaux vers le SLV augmenteront, de la même façon, l’achat forcé d’argent physique par le SLV aura un impact sur le prix de l’argent. Au prix de l’argent actuel, un seul milliard de dollars d’investissement dans le SLV forcerait cet ETF à acheter 51,2 millions d’onces. Cela gonflerait ses stocks d’un sixième!
Qu’arriverait-il si deux, cinq ou dix milliards de dollars, dans le vaste océan de capital boursier, s’en allaient dans l’achat d’argent à bas prix, lors des mois à venir, via le SLV? Les investisseurs professionnels et les gestionnaires de fonds savent très bien que presque tout est déjà très cher, sauf les mal-aimés métaux précieux, ils sont donc un choix évident pour un investissement contrarien en 2014. Même de légers achats d'actions SLV des investisseurs forceront l’argent à débuter son envol.
L’extraordinaire divergence haussière de l’an dernier prouve que les investisseurs boursiers restent intéressés par l’argent malgré le carnage de 2013. Au milieu de l’année, quand l’argent a commencé à se reprendre, ils ont acheté des actions SLV de manière relativement agressive, ce qui aida à faire grimper sa capitalisation boursière de 41,9% en seulement deux mois. Imaginez le montant du capital qui ira dans le SLV, à la chasse de l’argent, une fois que la vraie envolée des métaux précieux débutera.
La sous-évaluation extrême du SLV comme diversification de portefeuille, dans cette période de prix des actions, en général, extrêmement sur-évalués, garantit que le SLV est sur le point de tourner. Et, même quand de petits montants de capitaux commenceront à se déployer vers le SLV, ses dépositaires seront forcés d’acheter d'importantes quantités d’argent physique. Cette nouvelle demande d'investissement poussera rapidement les prix de l’argent à la hausse, stimulant encore plus de demande en investissement.
Mais les plus grands bénéficiaires de ce cercle vertueux d’achat d’argent ne seront pas le métal lui-même ou son principal ETF, mais les actions, décimées, des minières d’argent. Ces minières, qu'elles soient exploratrices ou productrices, n’ont jamais été si peu dispendieuses par rapport à l’argent et aussi prêtes à s’envoler.
Ce qu’il faut retenir, c’est que le SLV, le principal ETF sur l’argent, a connu une incroyable divergence haussière au milieu du carnage extraordinaire de 2013. Les investisseurs boursiers ont choisi de maintenir leur exposition à l’argent via le SLV, en dépit de la chute du prix de l’argent . Et ils ont commencé à revenir au SLV au moment où l’argent semblait avoir atteint un plancher. Cela révèle l’intérêt latent envers l’argent qui persiste chez ces investisseurs influents.
L’or et l’argent remonteront cette année et tout cet intérêt latent des investisseurs boursiers dans l’argent explosera avec des achats massifs d'actions SLV. Et, étant donné la petite taille de cet ETF par rapport à l’océan de capitaux boursiers, il ne faudra pas beaucoup d’achats pour forcer les dépositaires du SLV à acheter des quantités énormes d’argent physique. Ceci est un présage super-haussier pour l’argent en 2014.
Source originale: Zealllc
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