Encore une tentative d’enlèvement à Paris, en pleine journée, visant une personne liée à l’univers des cryptomonnaies. Heureusement, elle a tourné court. On pense à l’affaire David Balland, le cofondateur de Ledger, séquestré avec sa femme afin d’exiger une rançon auprès de son ami Éric Larchevêque. La police est finalement parvenue à les libérer et à bloquer les fonds. C’est déjà la cinquième affaire de ce genre en France depuis le début de l’année…
Ce type de menace concerne-t-il uniquement les cryptomonnaies ? Non, bien sûr, tous les biens de valeurs sont dans le collimateur du grand banditisme, en particulier les actifs réels facilement transportables. Exiger un virement bancaire n’a évidemment aucun sens pour des ravisseurs, qui révéleraient leurs coordonnées et verraient l’argent bloqué : la banque retrouve ici, ponctuellement, un avantage. En revanche, un tableau de maître, des bijoux, des montres de luxe, une clé Ledger contenant des cryptos et des lingots d’or peuvent être facilement emportés lors d’un vol, ou extorqués par la force en cas de home-jacking. Ils peuvent également être réclamés en paiement d'une rançon, notamment les deux derniers.
Ces nombreux incidents devraient alerter tous ceux qui détiennent de tels biens. Il convient de prendre certaines précautions de base, à commencer par la discretion, en évitant d’afficher son train de vie en public ou sur les réseaux sociaux. Mais cela ne suffit pas. Il est fortement déconseillé de conserver ces biens à domicile. Un coffre, idéalement hors du système bancaire, offre une véritable protection contre le vol et le home-jacking. C’est ce que propose Or.fr avec son offre de stockage sécurisé. Oui, cela a un coût, mais c’est le prix de la sécurité. Garder chez soi des valeurs importantes relève de l’inconscience.
Reste le risque d’enlèvement avec demande de rançon. Premier réflexe : alerter immédiatement la police. Dans ce cas, l’or présente un avantage par rapport aux cryptomonnaies, car il est matériel et plus difficile à déplacer, même si le risque n’est pas nul. Le bitcoin fascine les malfaiteurs, qui croient pouvoir transférer l’argent à l’autre bout du monde sans laisser aucune trace derrière eux. C’est une illusion : la blockchain est en réalité un registre numérique ouvert, retraçant l’ensemble des transactions. Jusqu’à présent, aucun ravisseur n’a pu conserver une rançon. On peut espérer que les échecs répétés feront diminuer ces tentatives.
Pour les cryptos, certaines stratégies peuvent être mises en place (signature multiple pour débloquer les fonds, délai minimal avant transfert), mais elles ne sont pas à la portée de tous les détenteurs. L’or, stocké dans un coffre situé à l’extérieur du domicile, et éloigné (en Suisse, comme le propose Or.fr), offre une protection solide, quasiment définitive face à l’enlèvement contre rançon.
Quoi qu’il en soit, le risque d’agression augmente, et chacun doit réfléchir à sa sécurité — qu’il s’agisse de ses biens, de sa personne ou de ses proches (prendre des cours d’autodéfense peut-être une bonne idée). Ces menaces vont devenir de plus en plus prégnantes : la France est en voie de mexicanisation.
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