Dan Popescu pour Goldbroker.com
Quel rôle les États-Unis jouent-ils dans le marché de l’or ? Les États-Unis sont, après l’Union européenne, les plus grands détenteurs de réserves d’or, selon le Fond monétaire international (FMI). Avec la Chine, la Russie, l’Inde et l’Union européenne, les États-Unis font partie des acteurs les plus importants du marché de l’or. Les États-Unis sont les plus "anti-or" des cinq grands acteurs. Toute une génération d’économistes a été endoctrinée à ignorer l’or ou à le dénigrer en tant que relique du passé ou métal inutile. Ferdinand Lips, l’auteur de Gold Wars, écrit, dans son livre, qu’ « il est devenu anti-Américain de parler de l’or. » (1)
Il n'y a qu’à écouter le milliardaire Charlie Munger, un partenaire de Warren Buffett, déclarer que « l’or est une belle chose à broder sur vos vêtements si vous faisiez partie d’une famille juive à Vienne, en 1939, mais les gens civilisés n’achètent pas d’or; ils investissent dans des entreprises productives. » (2) Warren Buffett lui-même dit : « (L’or) est extrait du sol en Afrique ou ailleurs. Alors, on le fait fondre, on creuse un autre trou, on l’enterre encore et on paie des gens pour le surveiller. Il n’a aucune utilité. Quiconque regarderait de Mars se poserait des questions. » De plus, l’économiste Nouriel Roubini dit : « L’or demeure toujours la « relique barbare » de John Maynard Keynes, sans valeur intrinsèque et utilisée surtout comme assurance contre des peurs irrationnelles et la panique. » (4)
Après que le président Nixon détacha le dollar de l’or en 1971, il y eut des taux de change flexibles durant quelques mois, mais les pays se sont ensuite retournés vers le dollar, et non vers l’or. Le système monétaire international est alors devenu un pur standard dollar. La Réserve fédérale est la banque centrale « de facto » du système monétaire international, parce que le dollar est l’étalon monétaire du système bancaire mondial. Cependant, « le problème avec un pur étalon fiduciaire est que cela fonctionne seulement si le pays qui émet la devise peut conserver sa discipline monétaire. » (5) Aristote a dit, il y a 2,400 ans : « En effet, il n’y a rien de mal en soit avec la monnaie fiduciaire, à condition que les rois ne disposent d’une autorité parfaite et d’une intelligence divine. » (1) Il est devenu évident, aujourd’hui, que les États-Unis n’ont pas conservé leur discipline monétaire. Les politiques laxistes de la Réserve fédérale qui ont suivi la crise financière, couplées aux problèmes fiscaux qui s’accumulent, ont érodé la confiance du monde dans le dollar US. À la réunion du G-10 à Rome, fin 1971, John Connally, alors Secrétaire au Trésor américain, proclama, à la stupeur générale : « Le dollar est notre devise, mais il est votre problème. » (6) Cette attitude arrogante des Américains se perpétue de nos jours.
Le président Nixon et le secrétaire d’État Henry Kissinger savaient que la destruction du standard or international agréé par les accords de Bretton Woods causerait un déclin dans la demande artificielle mondiale pour le dollar US. Il était donc vital, pour les États-Unis, de maintenir cette demande artificielle pour le dollar, afin de continuer à financer l’expansion de leurs programmes sociaux et leurs dépenses militaires excessives.
En échange d’armes et de protection garantie contre Israël, les Saoudiens acceptèrent de fixer le prix de toutes leurs ventes de pétrole uniquement en dollars US et d’investir les recettes de pétrole en surplus dans des obligations de dette américaine. Le pétrodollar est un terme utilisé pour les dollars US utilisés par les différents pays pour acheter du pétrole et d’autres biens. Son usage s’est tellement répandu qu’il est devenu la devise de réserve internationale. La signification pour les États-Unis est qu’ils peuvent dépendre sur leur capacité à imprimer des quantités presque illimitées de dollars et les faire circuler en-dehors du pays, et ainsi exporter leur inflation et se procurer plusieurs biens à des coûts plus bas qu’ils ne devraient l'être. Si l’on s'interroge sur la fréquence d’utilisation du dollar, cela donne aux États-Unis toutes les raisons possibles d’haïr l’or. L’or constitue la plus grande menace pour la suprématie du dollar US. Aucune devise, sans l’aide de l’or, ne peut le défier aujourd’hui. C’est pour cette raison que les États-Unis doivent, et ils le font, manipuler le prix de l’or.
Graphique #1 : L’or en dollars US
Depuis que le dollar a été détaché de l’or en 1971, l’or s’est apprécié, en dollars, de 3,261,8% ou, il vaudrait mieux de dire, le dollar a décliné, en termes d’or, de 3,261,8%. Comme nous pouvons le voir dans le graphique #2, le pouvoir d’achat du dollar a presque disparu (il a perdu environ 95%). Voltaire a dit : "La monnaie de papier retourne toujours à sa valeur intrinsèque : zéro." (7) Le dollar US est définitivement sur le point de confirmer les dires de Voltaire.
Graphique #2 : L’or vs le pouvoir d’achat du dollar US 1913-2014
Depuis 1971, le prix de l’or a explosé, suivant de près l’inflation américaine (graphique #3), la dépassant parfois et suivant derrière à d’autres moments.
Graphique #3 : L’or vs l’inflation américaine 1913-2014
Dans les années ’50, les États-Unis détenaient près de 22,000 tonnes de réserves d’or et en 1971, quand le Président Nixon détacha le dollar de l’or, ils n’en détenaient plus que 8,133 tonnes. En 1948, les États-Unis possédaient 70% du stock mondial d’or monétaire. Cela représente approximativement un déclin de 64% des réserves d’or en vingt ans. En 1971, le Président Nixon décida d'abandonner l'indexation du dollar sur l'or, afin de pouvoir conserver les 30% restants.
Graphique #4 : Réserves d’or officielles des États-Unis
Aujourd’hui, si les données officielles sont correctes, les États-Unis possèdent toujours 8,133,5 tonnes d’or (graphique #5), ce qui fait d’eux les deuxièmes plus grands détenteurs de réserves d’or, après la zone euro. L’or représente toujours 70,2% du total de réserves étrangères des États-Unis (graphique #6) et 2,1% du PIB, contre 3,67% pour la zone euro (graphique #7). Il semble y avoir une contradiction lorsque vous comparez les réserves d'or des États-Unis avec la propagande anti-or du gouvernement américain et de la communauté économique et financière. Si l’or est vraiment une « relique du passé », pourquoi alors les États-Unis détiennent-ils toujours autant de ce métal « inutile » et « sans valeur » ? Ou est-ce plutôt ‘faîtes ce que je dis, mais ne faîtes pas ce que je fais’ ?
Graphique #5 : Réserves officielles d’or en tonnes
Graphique #6 : L’or en pourcentage du total des réserves étrangères
Graphique #7 : Réserves officielles d’or en pourcentage du PIB
Le dollar est la devise mondiale du commerce et la plus grande devise de réserve depuis 43 ans. En 2013, les États-Unis représentaient 23% du PIB mondial, l’Europe 17%, et la Chine 12% (annexe, graphique #1). La composition des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI, en 2013, était de 43% en dollars US, 37% en euros, 12% en livres et 8% en yens, et il ne comprenait pas de Yuan chinois (annexe, graphique #2). Et la composition des réserves en devises du FMI était de 64% en dollars US, 25% en euros, et ne comprenait, non plus, pas de Yuan (annexe, graphique #3).
Il est évident que les Chinois et les Russes travaillent ensemble contre les Américains pour détrôner le dollar US de son « privilège exorbitant » et détacher le pétrole du dollar. S’ils réussissent, et il semble bien qu’ils y parviendront, alors le standard dollar s’effondrera. Cela ferait l’affaire de plusieurs pays de se joindre à la Russie et la Chine pour détrôner le dollar de son statut de devise de réserve internationale. La Chine et la Russie semblent indiquer tous les deux que l’or constitue un instrument majeur de ce processus. Il y a un jeu que les Chinois aiment jouer, qui s’appelle Wéiqí, similaire aux échecs. Au Wéiqí, vous devez entourer votre ennemi lentement et tendre un piège... et soudain fermer le piège. C’est ainsi que pensent les Chinois; ils ne laissent pas entrevoir leurs plans, ils ne font que bouger de petites pièces sur l’échiquier de manière qui semble incohérente. Mais, quand toutes les pièces sont alignées, c'est là que le piège se ferme. Si on regarde les derniers accords de devises pour contourner le dollar US signés par la Chine, il est clair que la stratégie chinoise est similaire au Wéiqí, mais c’est aussi la stratégie de la Russie pour contrer la suprématie du dollar US.
La dette des États-Unis est la plus grande de l’Histoire, et elle continue de grimper. Si on regarde le graphique #8, on voit que le prix de l’or suit aussi de près la dette des États-Unis.
Graphique #8 : Dette américaine et limite de la dette vs l’or
Toute cette dette doit être monétisée, et c’est de là que vient l’augmentation potentielle de la masse monétaire. Dans le graphique #9, on peut voir que le prix de l’or suit aussi de près la masse monétaire (M3). Depuis 2011, on observe une divergence entre le prix de l’or et la masse monétaire. Plusieurs analystes pensent que cela est dû à l’intervention gouvernementale pour faire baisser le prix de l’or. Si c’est le cas, on peut alors s’attendre à ce que le prix de l’or explose à la hausse, quand la manipulation s'arrêtera. Les forces du marché gagnent toujours sur le long terme.
Graphique #9 : Masse monétaire M3 des États-Unis vs prix de l’or
Le graphique #10 nous montre approximativement à combien le prix de l’or devrait se situer si la manipulation de son prix cessait. Si on considérait une couverture de 40% de la base monétaire, le prix de l’or se situerait aux alentours de $4,937.90 et, avec une couverture de 100%, il dépasserait les $10,000.
Graphique #10 : Base monétaire américaine per capita vs l’or
Si on jette un coup d’œil sur la demande d’or des consommateurs américains (graphique #11), on peut clairement voir que la propagande anti-or a fonctionné, du moins jusqu'à maintenant. La demande des consommateurs pour l’or aux États-Unis n’est que de 4%, alors qu'elle atteint 31% en Chine, et 23% en Inde, selon le World Gold Council. Même en Europe, la demande des consommateurs est le double de celle des États-Unis, (8%). Concernant la consommation d’or par habitant, les États-Unis ne figurent même pas parmi les vingt plus grands consommateurs (graphique #12). Cependant, même si la demande des consommateurs américains n’est pas très importante sur le marché de l’or, on observe, lors des dernières années, une augmentation importante de l'accumulation d’or par les individus. Même si les Américains consomment beaucoup plus d’argent que d’or, cela devient beaucoup plus facile qu'auparavant d’acheter de l’or aux États-Unis.
Graphique #11 : Demande totale des consommateurs (joaillerie, lingots et pièces)
Graphique #12 : Consommation d’or per capita
Pièces d’or et d’argent américaines d’une once Troy
Billet américain de $100 – 2014 (appuyé sur la confiance) vs certificat d’or américain de $100 – 1922 (appuyé sur des actifs tangibles)
Le graphique n’est guère mieux dans le reste du monde. Les bilans de toutes les banques centrales (graphiques #13 et #14) sont en piteux état. Ce qui me fait croire que nous ne verrons pas seulement l’effondrement du dollar US, mais un effondrement du système entier de devises fiduciaires qui a, à la base, le dollar US. Toutes les devises sont liées, d’une manière ou d’une autre, au dollar US, et aucune n’est liée à l’or.
Graphique #13 : Bilans combinés des banques centrales (Fed, BCE, Banque d’Angleterre, Banque nationale de Suisse, Banque populaire de Chine, Banque du Japon) en US$1,000 milliards (2002 – 2014)
Graphique #14 : Taux annualisés de changement des bilans des banques centrales vs croissance annualisée de l’offre d’or (2002 – 2014)
Lorsque l’on parle d’or et des États-Unis, on ne peut éviter de parler des marchés d’or-papier, et principalement des futures, des options et des ETF. Les États-Unis sont de loin le plus gros acteur sur ces marchés et, lors des deux dernières décennies, ils ont dominé le processus de détermination du prix de l’or à travers les produits dérivés. C’est aussi à travers le marché des produits dérivés que s'effectue la majeure partie de la manipulation du prix de l’or. Même si le marché de l’or physique s'est déplacé en Asie, le marché d’or-papier demeure sous domination américaine, qu’il s’agisse d’institutions (via les futures, les options et les ETF) ou d’individus (via les ETF). Comme vous pouvez le voir dans le graphique #16, il y a, au 27 juin 2014, 43,74 propriétaires de la même once d’or physique. Quelque part en janvier 2014, il y en avait près de 115. Observez aussi le déclin d’environ 32% des inventaires d’or du COMEX entre 2013 et 2012 (graphique #17). Cela a poussé certains spécialistes à dire que les marchés des produits dérivés pourraient prochainement faire faillite. L’or physique est, en grande partie, vendu et livré en Asie, et il ne reviendra pas; tout du moins, pas aux prix artificiellement bas d’aujourd’hui.
Graphique #15 : Stocks d’or en dépôt dans les entrepôts du COMEX
Graphique #16 : Entrepôts du COMEX – couverture des stocks d’or enregistré
Graphique #17 : Or du COMEX – livraisons vs or en stock
Le graphique #18 ci-dessous, l’ETF GLD SPDR Gold Shares vs prix spot de l’or, compare l’or-papier (les ETF) à l’or réel (métal physique). Le GLD représente 1/10 d’once d’or physique, moins les frais de manutention; ainsi, le prix décline toujours.
Graphique #18 : L’ETF GLD SPDR Gold Shares vs prix spot de l’or
L’or n'est plus seulement anti-dollar : il est aussi anti-euro, anti-franc suisse, anti-yen, anti-Yuan, etc. en même temps; il est anti devise fiduciaire. Le système entier de devises fiduciaires, basé sur la dette, est discrédité et il est en train de s’effondrer, pas seulement le dollar US.
L’or est de la monnaie véritable. C’est une devise solide et universellement reconnue. Charles de Gaulle, président de la France, en 1965, juste avant que Nixon ne décroche le dollar de l’étalon or, déclarait : « Nous tenons pour nécessaire que les échanges internationaux s’établissent, comme c’était le cas avant les grands malheurs du monde, sur une base monétaire indiscutable et qui ne porte la marque d’aucun pays en particulier.
Quelle base ? En vérité, on ne voit pas qu’à cet égard il puisse y avoir de critère, d’étalon, autres que l’or. Eh ! oui, l’or, qui ne change pas de nature, qui se met, indifféremment, en barres, en lingots ou en pièces, qui n’a pas de nationalité, qui est tenu, éternellement et universellement, comme la valeur inaltérable et fiduciaire par excellence. » (8)
Cependant, le président Nixon et le secrétaire d’État Henry Kissinger ont réussi à prolonger la vie du dollar, dorénavant sans lien avec l’or, en liant le pétrole au dollar US. Laissez-moi citer l’économiste Robert Mundell, lauréat du prix Nobel d’économie, au sujet de changement possible au système monétaire international actuel, basé sur le dollar :
« Historiquement, à chaque fois qu’il y a eu une superpuissance dans le monde, sa devise a joué un rôle central dans le système monétaire international. La superpuissance, typiquement, possède un droit de veto sur le système monétaire international et, parce qu’elle bénéficie de l’usage international de sa devise, son intérêt réside habituellement à exercer son « droit de veto » sur toute collaboration mondiale visant à remplacer sa propre devise par une devise internationale indépendante. Les États-Unis n’ont pas envie de parler de réforme monétaire internationale pour le moment, parce qu’une superpuissance n’encourage jamais une réforme monétaire internationale à moins qu’elle ne voit cette réforme comme une opportunité de détruire une menace à sa propre hégémonie. D’un point de vue national, les États-Unis ne proposeront jamais une alternative au système actuel, parce que c’est un système où les États-Unis peuvent maximiser leur droit de seigneuriage, ou frapper monnaie. Plus puissante devient la superpuissance, plus elle est tentée de prendre de l’expansion au-delà de son potentiel monétaire international et exercer son seigneuriage sur ses clients (ses victimes ?). Les États-Unis seraient bien le dernier pays à accepter une réforme monétaire internationale qui mettrait fin à ce banquet gratuit. Plus il y a de pays qui commencent à penser à l’or comme un indice, comme un signe avant-coureur d’inflation, plus l’autorité monétaire tentera d’empêcher le prix de l’or de grimper. » (5)
Les États-Unis, selon moi, ne participeront à une réforme du système monétaire international seulement en cas de circonstances extrêmes, en faisant des esclandres, et feront tout ce qui est en leur pouvoir pour avorter le processus, s’ils le peuvent. Les États-Unis ont toutes les raisons de manipuler le prix de l’or afin d’éviter une fuite hors du dollar. Si le lien dollar-pétrole prend fin, cela marquera la fin de l’étalon-dollar et aura des conséquences négatives majeures pour l’économie américaine. Les États-Unis pourraient-ils lier le dollar à l’or d’une certaine manière et ainsi sauver leur suprématie ? Ils le pourraient, mais j’en doute. Ce n’est pas dans l’intérêt des États-Unis d’initier un quelconque changement. Il existe également un mouvement en faveur d’un standard or aux États-Unis, qui propose de lier de nouveau le dollar à l’or. Mais ce mouvement n’est pas très puissant pour le moment. Le système actuel a été créé sur mesure pas les États-Unis, pour les États-Unis, à Bretton Woods, en 1944. Les États-Unis vont utiliser leurs réserves d’or et leur privilège d’imprimer la monnaie de réserve internationale pour saboter toute tentative de remplacer le dollar ou de trop s’éloigner du système en place. Cependant, je crois que nous aurons bientôt un « big reset » du système monétaire international, et l’or constitue le plus grand et le plus fort adversaire du dollar US. L’or existe depuis 6,000 ans, et il a survécu à toutes les devises fiduciaires (graphique #19). Quel sera ce système ? Je ne le sais pas, mais je suis certain que l’or jouera un rôle majeur dans le nouveau système qui émergera, quel qu’il soit.
En conclusion, l’or est surtout l’anti-devise fiduciaire et, donc, nous pouvons dire définitivement aussi que l’or est l’anti-dollar. Parmi tous les acteurs majeurs sur le marché de l’or (États-Unis, Union européenne, Chine, Russie et Inde), les États-Unis sont, selon moi, les plus anti-or, et pour de bonnes raisons.
Graphique #19 : Devises internationales de réserve depuis 1400
Annex:
Graphique #1 : Produit intérieur brut (PIB) en dollars US
Graphique #2 : Droits de tirage spéciaux du FMI (SDR)
Graphique #3 : Composition de devises étrangères des réserves officielles du Fond monétaire international (FMI)
Graphique #4 : Indice Thomson Reuters/Jefferies CRB des matières premières
Sources:
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Gold Wars, Ferdinand Lips
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Munger On Gold, Jews, And Civilized People
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Gold: Is Nouriel Roubini right the ‘barbarous relic’ will sink to $1,000 by 2015?
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The International Monetary System in the 21st Century: Could Gold Make a Comeback?, Robert Mundell
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De Gaulle predicted the dollar crisis in 1965 and advocates the gold standard
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In Gold we Trust 2014 Report, Ronald-Peter Stoeferle& Mark J. Valek, Incrementum AG
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