Par Dave Kranzler
Stewart Dougherty est de retour comme contributeur, et je crois qu’il s’agit, à date, de son meilleur travail. Je veux partager avec vous quelques-unes de ses pensées, exprimées à travers nos échanges de mails :
Je suis d’accord avec ce que vous m’avez écrit au sujet de l’or qui devrait exploser à la hausse cette année. Les conditions n’ont jamais été aussi bonnes, pour plusieurs raisons. J’espère qu’il triomphera enfin, et une fois pour toutes, des manipulateurs qui s’efforcent de garder son prix bas.
Je continue de penser que l’élimination du cash (l’argent liquide) est la question la plus importante. Il s’agit d’une fraude aux proportions épiques, et ses répercussions sont sombres et troublantes. Je reviens souvent sur ce sujet, mais c’est parce que cela me semble être très, très important. Parfois, il faut répéter les choses cinq fois avant que les gens ne disent "oui, c’est important, je devrais y faire quelque chose." Si les gens décident d’y "faire quelque chose", ils vont réaliser que leurs options sont limitées. L’or en est une des rares. La demande pour l’or exploserait si les gens comprenaient enfin pourquoi il faut s’en procurer dès maintenant. Je me sens un peu comme Don Quichotte, mais je crois aussi que la digue qui empêche cette prise de conscience va bientôt céder, ce qui pourrait provoquer un déluge de nouvelles consciences populaires et d’actions.
Après une décennie d’analyses très détaillées et psychologiquement difficiles, le Dr. Rudolph Rummel a déterminé que les gouvernements, au 20ème siècle, avaient tué 262 millions de leurs propres citoyens. Cela s’additionne au près de 40 millions de soldats tués au combat au cours du même siècle, dans des guerres menées par les gouvernements. En tout, les gouvernements sont responsables des meurtres de 300 millions de personnes, rien que dans les années 1900.
Rummel a inventé un terme pour ce massacre : « démocide », qu’il a défini comme "le meurtre d’une personne ou d’une population par un gouvernement, y compris le génocide, le politicide, et les exécutions de masse".
Il a conclu que la cause première de cette tuerie « démocidale » était l’accoutumance au pouvoir et l’abus de pouvoir. En reformulant la célèbre citation de Lord Acton ("Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument"), Rummel a dit : "Le pouvoir tue; le pouvoir absolu tue absolument."
En résumant ce qu’il avait appris de sa recherche sur le problème récurrent des massacres commis par les gouvernements, il a écrit : "Le problème, c’est le pouvoir. La solution, c’est la démocratie. Le chemin à suivre est de favoriser la liberté."
La semaine dernière, à Davos, en Suisse, une petite clique de gens riches et puissants se sont réunis pour affiner et faire progresser leur plan de commandement, de contrôle et d’exploitation de l’humanité, dont l’objectif premier est de détruire la liberté humaine.
Malgré les coups de semonce d’une populace de plus en plus pillée et dégoûtée, il était clair que l’élite de Davos n’a pas entendu ou ressenti quoi que ce soit. Ils mettent les pleins gaz dans la mise en œuvre du projet visant à augmenter leur contrôle et leurs profits au détriment des pauvres citoyens du monde.
Un des principes au cœur de l’analyse inférentielle, une méthodologie de prévision que nous avons développée et que nous utilisons, est que tous les événements représentent des forces vitales en action. Toutes les forces vitales cherchent constamment à devenir plus fortes, à élargir leur portée et à atteindre des positions dominantes. Ces forces ne veulent pas seulement survivre – elles cherchent à prévaloir.
Pour illustrer, l’avarice n’est pas qu’une soif insatiable pour l’argent affichée par certaines personnes; il s’agit d’une force vitale fondamentale qui anime ces personnes, qui en sont les hôtes. L’avarice recherche constamment de nouveaux ambassadeurs qui la transporteront vers de nouveaux sommets de réussite. Occasionnellement, l’avarice touche le gros lot en tombant sur des hôtes particulièrement talentueux, capables d’élargir considérablement son domaine. Par exemple les gens qui créent des caisses noires, qu’ils appellent "fondations", afin de voler l’argent destiné aux plus pauvres de la planète, comme les Haïtiens. Les fous criminels sont d’excellents véhicules pour les forces vitales du mal, comme l’avarice.
Le Dr. Rummel a prouvé que le génocide est une autre force vitale qui cherche constamment à gravir de nouveaux échelons et à s’emparer de nouveaux territoires. Le génocide, qui est loin d’être fait avec humanité, sait instinctivement, comme toutes les forces vitales, qu’il doit s’adapter, se moderniser et se transformer, pour avoir encore plus de succès, avec le temps.
Le génocide sait qu’il a de grands souliers à chausser au 21ème siècle s’il veut dépasser les réussites remarquables du siècle dernier – plus de 262 millions de personnes assassinées. Tandis qu’Obama a fait tout son possible pour détruire les relations des États-Unis et déclencher des hostilités avec la Russie et la Chine, et que Merkel fait de son mieux pour orchestrer le massacre de la civilisation en Allemagne et à travers l’Europe, Xi n’est pas Mao, et Poutine n’est pas Staline. Le génocide se demande : "D’où tous les morts sont-ils supposés venir dans les 83 prochaines années, si je veux dépasser le record du siècle dernier ?"
Les forces vitales feront tout ce qu’elles doivent pour inventer de nouvelles stratégies, créer de nouvelles formes, conquérir de nouveaux territoires et établir de nouveaux records. Elles sont des modèles d’évolution. Fidèle à son instinct pour l’excellence, le génocide évolue actuellement sous nos yeux, et il n’y a qu’à regarder pour s’en rendre compte.
Le génocide a réalisé que ses opportunités destructrices dans ce monde sont bien plus grandes qu’il ne l’avait imaginé. Il comprend maintenant que l’extermination des humains ne constitue pas sa seule forme d’expression. Il peut annihiler quelque chose de mieux, encore : la liberté humaine, une cible plus grosse, plus facile à détruire. Il en est arrivé à la conviction profonde qu’il est impossible pour les gens d’être libres s’ils sont des esclaves financiers. Cet esclavage financier peut se déployer à grande échelle si les gens croulent sous les dettes, dépendent entièrement des banquiers et sont systématiquement appauvris, sans aucun moyen d'y échapper. Le génocide a compris que l’esclavage du 21ème siècle sera numérique, et il se montre très enthousiaste quant à son avenir.
À Davos, les oligarques de l’État profond (Deep State) ont intensifié leurs efforts en vue de l’élimination du cash. Ils ont recruté de nouveaux complices pour promouvoir leur plan, incluant Dan Schulman, président de PayPal, et Joseph Stiglitz, de la Columbia University et prix Nobel. Ils ont rejoints d’autres membres de l’État profond qui promeuvent une société sans-cash depuis un certain temps, comme Lawrence Summers et Kenneth Rogoff, du Groupe des 30, qui étaient tous les deux à Davos.
Un système de paiement numérique international, oligopolistique, constitue la clé de voûte du plan mondialiste du Deep State, et est une condition préalable à la mise en œuvre d’une gouvernance transnationale et d’un contrôle total, avec profits à la clé. Les oligarques réalisent que s’ils peuvent prendre le contrôle de la monnaie, ils pourront alors contrôler les gens. Ainsi, ils s’évertuent encore plus qu’avant à promouvoir leur plan, avant que les gens n’en réalisent l’intention extraordinairement malsaine et les implications, et ne se soulèvent pour le rejeter.
À nos yeux, le plan visant à éliminer le cash, c’est le génocide qui souhaite s’approprier le 21ème siècle, en utilisant un hôte encore plus puissant que les gouvernements : les oligarques de l’État profond qui les ont achetés et qui les contrôlent. C’est comme si le génocide lançait un nouveau produit. Nous l’avons nommé « monnaicide » (« currecide » en anglais), pour meurtre de masse des monnaies. Mais cela ne s’arrêtera pas là. Le « monnaicide » provoquera la destruction de l’épargne des gens et avec, de leur liberté.
Ce « monnaicide » est la fraude la plus néfaste, étendue et potentiellement profitable jamais commise contre les peuples. Le plan est simple, et s’il réussit, il génèrera des rendements astronomiques pour les membres du Deep State qui le mettent en place : piéger l’argent des gens dans leurs institutions financières, puis les piller systématiquement avec des taux d’intérêt négatifs, des frais de transactions, et des coûts bancaires mensuels et annuels en constante augmentation. Lorsque les gens auront vu leur épargne disparaître, ils seront forcés de se tourner vers les banques pour des prêts, et les frais d’intérêt ajoutés à leurs dettes les appauvriront encore plus, dans un cercle vicieux qui se nourrit lui-même.
Le timing de ce « monnaicide » est mortel, financièrement, pour les gens, parce qu’il arrive au moment où les fonds de pension et les programmes sociaux gouvernementaux se dirigent vers la faillite. Ainsi, les épargnes des gens seront attaquées au moment où ils en auront le plus besoin pour survivre.
Le « monnaicide » aboutira à l’instauration d’une forme de taxation entièrement nouvelle et progressive : la taxe financière. L’argent généré par ces taxes financières ne coulera pas vers les gouvernements; il ira vers les propriétaires de ces gouvernements : les banquiers et les oligarques de l’État profond. En plus de "rendre à César", les gens devront "rendre à Mammon".
L’intérêt financier personnel des promoteurs de l’élimination du cash est évident. PayPal est dans les paiements numériques, donc un système de paiement oligopole enrichira Schulman personnellement. Summers, lui, est directeur de Lending Club (monnaie numérique), ainsi qu'un "consultant senior" pour Digital Currency Group (monnaie numérique). Lui aussi s’attend à profiter du « monnaicide ». Presque tous ceux qui militent pour l’élimination du cash font du conseil pour les banques, ou sont financés par elles, les orchestratrices et bénéficiaires de la fraude. Toute cette promotion est tissée d’intérêts personnels, d’avarice et, surtout, de soif de pouvoir, ce contre quoi Rummel nous a si bien averti.
Il n’a fallu que sept jours après l’annonce surprise du premier ministre indien, Narendra Modi, de démonétiser 86% du cash de l’Inde, avant que Bill Gates, l’homme le plus riche de la planète avec 92 milliards $, ne se pointe à New Delhi. Il rencontra Modi et le félicita pour son acte, malgré le fait que cela créa une catastrophe financière sans précédent et de la misère pour des centaines de millions d’Indiens. Gates parla d’une "initiative courageuse du gouvernement".
Selon la BBC, Gates a pressé Modi de laisser les compagnies de téléphonie mobile pénétrer le marché du financement à la consommation. Dans un discours, Bill Gate a dit : "… ces services (numériques financiers) peuvent transformer votre téléphone mobile en une sorte d'agence bancaire numérique, vous permettant de payer pour des biens et services, de transférer de l’argent et même d’obtenir un prêt en un simple clic… Un mouvement vers le domaine numérique (en d’autres mots, l’élimination ultime du cash, une mine d’or potentielle pour Microsoft, que Bill Gates défend depuis longtemps) coupera les coûts de transactions, permettra aux gouvernements de payer les bénéfices directement aux personnes qui en ont besoin, et rendra le crédit plus facile et moins coûteux pour tout le monde."
Grâce à Bill Gates, le plan du Deep State est clair : premièrement, rendre des centaines de millions de citoyens supplémentaires accros à la drogue dispendieuse et toxique qu’ils vendent : la dette. C’est ce qu’il voulait dire quand il dit qu’un système financier numérique, sans cash, permettrait aux gens "d’obtenir un prêt en un simple clic," et de "rendre le crédit plus accessible et moins coûteux pour tout le monde." Avec les citoyens occidentaux étouffés par la dette, l’État profond doit élargir ses horizons, et Gates apporte sa contribution. Deuxièmement : piéger l’argent des gens dans le système bancaire, sans possibilité de retirer du cash. Troisièmement : numériser les besoins vitaux de l’humanité (comme l’argent) afin de s'octroyer un contrôle maximal et rendre possible la "désactivation" des fauteurs de troubles qui n’adhèrent pas au projet mondialiste qui leur est imposé.
Ce « monnaicide » planifié constitue la preuve irréfutable que ce sont les oligarques de l’État profond, et non les gouvernements, qui ont le contrôle. Il n’y a pas un seul représentant élu au Congrès, à ce que l’on sache, qui a fait campagne pour l’élimination du cash. À notre connaissance, les membres du Congrès ont été silencieux sur ce sujet. Le plan d’une société sans argent liquide ne vient pas du peuple ou de leurs représentants. Il vient des banquiers du Deep State qui entendent bien faire fortune avec lui, aux dépens de l’indépendance financière des gens et de leur liberté personnelle.
Pour protéger votre argent et votre liberté, vous devez posséder des actifs réels qui ont traversé le temps. Il existe très peu de façons de le faire, et vos options actuelles n’existeront pas toujours. L’offre pour les choses qui pourront vous protéger est largement insuffisante pour satisfaire la forte demande qui se profile. Nous le disons et le redisons, parce que c’est tellement important. À travers nos recherches, nous ne voyons pas de menace plus sérieuse pour les gens que ce « monnaicide », étant donné sa conception foncièrement malsaine et ses répercussions destructives, s’il se concrétisait. Selon nous, l’or et l’argent peuvent vous protéger comme peu d’autres choses le peuvent. Nous vous prions de faire attention au biais de normalité, qui nous dit qu’il n’y a pas urgence à agir, parce que le système, dans le fond, tient toujours, jusqu’à présent, et qu’il tiendra donc toujours. Le biais de normalité, une force psychologique puissante, peut nous mettre en situation de risque extrême. Nous espérons que vous envisagerez sérieusement d'agir maintenant, tant que vous le pouvez, et ignorerez les sirènes du biais de la normalité. Nous écrivons pour informer et, nous l’espérons, aider les gens. Nous ne sommes pas des vendeurs de métaux précieux, des courtiers en valeurs mobilières ou des conseillers financiers, et nous ne recevons aucune compensation, quelle qu’elle soit, pour ce nous vous rapportons ou vous suggérons.
Stewart Dougherty est le créateur d’Inferential Analytics (IA), une méthodologie de prévision qui s'applique aux événements exclusifs, éprouvés, d’instinct humain, de désir et d’action. Selon lui, les méthodes de prévisions non basées fondamentalement sur les principes d’action humaine risquent de s’avérer moins fiables avec le temps. Il est diplômé de la Tufts University (BA) et de la Harvard Business School (MBA). Il parcourt les tranchées des affaires depuis plus de 35 ans, et il a développé sa méthode d’analyse inférentielle (IA) pendant plus de 15 ans.
Source originale: Investment Research Dynamics
La reproduction, intégrale ou partielle, est autorisée à condition qu’elle contienne tous les liens hypertextes et un lien vers la source originale.
Les informations contenues dans cet article ont un caractère purement informatif et ne constituent en aucun cas un conseil d’investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente.