L’argent, très solide en juin, continue de grimper en juillet

Plus performant que l’or en 2016

Les investisseurs et les analystes surveillent de près le rally remarquable du prix de l’or cette année, et plusieurs d'entre eux prédisent qu’il reste encore beaucoup de place pour une hausse dans la seconde moitié de l’année. Les prix grimpent pour la première fois en cinq ans.

Depuis son pic à 51,33 $ en avril 2011, l’argent stagnait dans le marasme, chutant à 13,76 $ juste avant Noël. Son prix à la clôture des marchés, vendredi, à 19,77 $, tout juste avant le long weekend du 4 juillet (fête nationale des États-Unis), est à son plus haut niveau depuis septembre 2014, venant couronner un mouvement qui l'a vu gagner plus de 16% en juin et plus de 11% lors des six derniers jours (sans mentionner le plus haut gain sur trois jours cette année).

Le "Brexit", encore

Bien sûr, ces six jours ont suivi le référendum britannique pour quitter l’Union européenne. Les répercussions politiques et économiques du résultat ont fait grimper à la hausse les prévisions de prix pour les métaux précieux, y compris celles de Société Générale. L’or et l’argent, comme quiconque aurait pu le prédire, jouent leur rôle de valeur refuge en période de volatilité des devises. Les achats de métaux précieux s’accélèrent, tandis que l’on ne voit pas la fin de l’onde de choc du « Brexit » à l’horizon.

Évidemment, cela n’est pas le seul facteur contribuant à la montée de l’argent. De l'autre côté de l’Atlantique, la Réserve fédérale a, encore une fois, retardé une possible hausse des taux d’intérêt. D’autres parlent de l’importance de l’argent dans les technologies de l’énergie solaire, une industrie en expansion qui devrait continuer à croître dans les prochaines années. De plus, la demande pour les pièces d’argent monte en flèche. En 2015, 47 millions de pièces d’argent American Eagle ont été vendues, un record.