Je suis le premier à avoir révélé que la Banque de France détient presque 20% de la dette de l’État dans mon texte pour GoldBroker du 22 mars. Dans un article du 16 avril (à 19h27, mis à jour le 17 à 9h53), intitulé "La Banque de France détient près de 20% de la dette de l'Etat", le quotidien Les Echos confirme mon analyse.
Sans reprendre tout de même l’accusation de "cavalerie financière" (ce n’est pas le style du journal), mais en expliquant bien que cette hausse se fait en compensation des investisseurs étrangers et, comme je le dis à la fin de mon texte, que "c'est le vœu de certains dirigeants politiques : re-nationaliser la dette française".
Ce changement considérable, et récent, dans la configuration de la dette de la France, mériterait d’autres analyses économiques et aussi, je le pense, un débat politique. Étant donné l’importance de la dette publique, c’est notre avenir à tous qui, d’une façon ou d’une autre, est engagé par son poids comme par sa gestion.
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